Phénoménal pour la Type E de 1961.

La type E de 1961 a enfin une héritière, la Jaguar F-type. Ce roadster biplace de 4.47 m, soit un format à mi-chemin entre celui de la Mazda Mx-5 (4.02 m) et celui de la Jaguar XK (4.79 m), fait penser en filigrane à sa mythique ascendante sans pour autant verser dans le rétro design. Il s’inscrit tout à fait dans la modernité avec sa structure allégée (1597 kg). Propulsion plutôt que traction, la F-Type laisse le choix entre trois moteurs suralimentés: un V6 3.0 proposé en version de 340 ch (F-Type) et 380 ch (F-Type S), et un V8 5.0 de 495 ch (F-Type V8 S). Cette dernière version, la plus démonstrative atteint 300 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 4.3 secondes.

Pour ceux qui n’ont pas connu la Jaguar Type E, elle dégageait une rare impression de félinité haute sur ses roues et son capot démesurément long ! Ce cabriolet a fait la réputation de Jaguar, la Jaguar F-type saura-t-elle en être la digne héritière ?

Des moteurs puissants pour cette Jaguar F-Type

Ici, sous le capôt moteur de la Jaguar F-Type, pas de place à la nostalgie : exit les moteur 6 en ligne de l’époque et même V12, pour laisser la place à des moteurs modernes turbocompressés et très puissants : d’un V6 3.0 de 340 ch à un moteur V8 5.0 de 495 ch. Ces moteurs dowsizés permettent de baisser les consommations et les émissions de CO2. (Si ce n’est pas un blague j’ai eu l’occasion de rouler avec une Type E V12… 😉 )

Ce qui surclasse la Porsche Boxter S, sa cible désignée, mais il y en a d’autres. Reste une question : y aura-t-il une version coupé?

Reste néanmois qu’on ne peut s’empêcher de penser que Jaguar ne va s’arrêter là, et veut concurrencer les supercars, Ferrari, Maserati et autres.