Alors que le monde automobile cherche à réinventer son mode de propulsion, l'Ufip garde les pieds sur terre, et rappelle qu'il ne faut pas enterrer trop vite une énergie qui n'a toujours pas été supplantée pour les transports terrestres.La chute de la demande en Europe fait que demeure une situation de surcapacité de raffinage de produits pétroliers; des raffineries en Europe ont fermé, et il est probable que d'autre ferment. Si d'autre repreneurs s'intéressent à Pétroplus, c'est bien, mais il faut qu'ils aient une motivation économique. Si c'est pour faire juste raffinage, cela pourrait être difficile. Début 2009, il y avait 12 raffineries en France. Aujourd'hui, deux ont été fermées, et deux sont à l'arrêt. Huit sont donc en activité. La France a été durement touchée! Et comme la tendance de la consommation est à la baisse. La marge 2012 a été exceptionnellement élevée en raison d'une série de facteurs conjoncturels: arrêts non programmés, ouragan Sandy, des tensions ont émergé durant l'été et ont propulsé les marges à des niveaux inconnus depuis longtemps. Fin 2012, le gazole à atteint 1.35 € le litre. On ne croit pas à une flambée des prix, puisque l'Arabie Saoudite a fait savoir que un baril à 100 ou 110$ lui allait très bien, et qu'elle est prête à mettre du pétrole sur le marché ! Et puis arrive progressivement le pétrole de schiste des Etats-Unis; ce n'est pas cela qui influe sur le marché, mais cela aide, c'est un facteur de détente des prix. Il ne devrait pas y avoir de forte augmentation, sauf en cas d’évènement géopolitique, évidemment.