Payer plus cher alors qu’on roule moins.

N.S Carideal

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Malgré les beaux projets, le frémissement des véhicules électrique, rien n'y fait. Le transport terrestre reste extrêmement dépendant du pétrole. Le brut et ses dérivés se sont pourtant moins biens vendus en 2012 qu'en 2011 :75.3 millions de tonnes de produits pétroliers, soit une diminution de 2.6 %.Les carburants routiers représentent 52% de ce volume. La demande en produits pétroliers l'an dernier est identique à celle de 1985 sachant que le parc en circulation est passé, sur la même période, de 24 millions de tonnes de gazole (+7.5%) et 7.3 millions de tonnes d'essence d'essence (-6.5%).Le "tout gazole" a donc encore de beaux jours devant lui, malgré les diverses polémiques sanitaires et fiscales qui l'entourent. Le président de l'Ufip, Jean-Louis Schilansky, ne cesse d'ailleurs de plaider pour un rééquilibrage fiscal entre essence et diesel, de manière à orienter la demande et à cesser d'importer environ 50% du gazole consommé en France.Côté stations-service, l'année 2012 s'est révélée moins dramatique que prévu. Certes, les prix à la pompe n'ont jamais été aussi généreux: le gazole s'est vendu en moyenne 1.39 € le litre (1.33 € en 2011) et le SP95 1.56 € (1.49 € un an auparavant). Néanmoins, le nombre de stations-service a cessé de fondre comme neige au soleil: 11 662 points de vente ont été enregistrés sur le territoire l'an dernier, soit une baisse de 136 unités par rapport à 2011, alors que ces derniers temps, 300 établissements disparaissaient en moyenne chaque années. Les grandes et moyennes surfaces continuent de grappiller des parts, +%) au détriment du réseau dit traditionnel (37%, en retrait de 1%), dont les prix demeurent toujours légèrement plus chers.

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