Espionnage Renault nouvelles declarations

Nicolas SCHIAVON

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Espionnage Renault : Dominique Gevrey déclare qu'il s'agit en fait de cacher des fausses factures
Espionnage Renault : Dominique Gevrey déclare qu'il s'agit en fait de cacher des fausses factures

Espionnage Renault, de nouvelles déclarations au dossier

Espionnage Renault : Dominique Gevrey, l'ancien responsable de la sécurité de Renault et mis en examen dans cette affaire vient de déclarer au micro de France Info " Je pense surtout que Renault retail Group voulait se débarrasser de cadres dirigeants qui savaient beaucoup de choses sur de fausses facturations..."

On a appris même que Renault avait préparé des communiqués de presse à l'avance en cas de suicide des trois cadres accusés à tort d'espionnage industriel.

Espionnage Renault retour sur l’historique de l’affaire

En Août 2010 : une lettre anonyme envoyée à la direction de Renault, déclenche l'affaire, qui mène alors une enquête interne.

Le 3 janvier 2011 : suite à l'enquête interne de cette affaire, trois cadres de Renault, dont un est membre du comité de direction, sont mis à pied.

Le 6 janvier 2011 : suite à l'entretien entre Éric Besson, ministre de l'industrie, et la direction de Renault, qui juge l'affaire "sérieuse" et évoque une guerre économique.

Le 7 janvier 2011 : le quotidien Figaro évoque la fuite de secrets industriels sur les projets de voiture électrique vers la Chine dans cette affaire d'espionnage Renault.

Le 8 janvier 2011 : Patrick Pelata, numéro deux du groupe Renault, enfonce le clou et évoque une "filière organisée internationale" qui s'attaque aux intérêts de Renault.

Le 11 janvier 2011 : Les trois cadres incriminés dans cette affaire d'espionnage renault, Matthieu Tenenbaum, Michel Balthazar et Bertrand Rochette sont convoqués à l'entretien préalable avant un licenciement. Renault les accuse de faute lourde. Les services de renseignement intérieur DCRI aurait édité une note confirmant une "piste chinoise se confirme".

Le 13 janvier 2011 : Renault porte plainte pour "espionnage industriel, corruption, abus de confiance, vol et recel commis en bande organisée" contre les trois cadres incriminés.

Le 14 janvier 2011 : la DCRI lance une enquête sur l'affaire d'espionnage Renault.

Le 23 janvier 2011 : Carlos Ghosn, PDG du groupe, affirme au journal de 20 H de TF1, avoir des "certitudes" et des "multiples" preuves pour étayer ces accusations.

Espionnage Renault regardez la Vidéo de Carlos Ghosn au Journal de 20 H


Le 9 mars 2011 : l'affaire d'espionnage Renault se précise avec Renault qui se dit prêt à révéler à la police l'identité de la personne qui a révélée ces informations. Renault affirme ne pas connaître l'identité de l'informateur. L'Avocat de Renault avait précisé : "Nous avons demandé à nos deux responsables de la sécurité, qui sont seuls à le connaître, de livrer son nom et son adresse aux services enquêteurs", L'informateur de Renault a bien reçu 250.000 euros de rémunération de Renault.

Le 13 mars 2011 : Coup de théatre dans l'affaire d'espionnage Renault : trois membres de la sécurité interne du Groupe Renault sont mis en garde à vue. Il en ressort que les accusations contre les trois cadres licenciés pour espionnage, apparaissent de plus en plus minces. Dominique Gevrey (ancien militaire de la Direction de la protection et de la sécurité de la défense), responsable de la sécurité de Renault, est mis en examen par le juge Hervé Robert pour " escroquerie en bande organisée " et incarcéré pendant huit mois.

Le 14 mars 2011 : Deuxuème coup de théatre, tout s'écroule, le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, déclare que l'affaire d'espionnage Renault n'est autre qu'une "possible escroquerie aux renseignements" et il affirme que les "comptes bancaires imputés aux cadres de Renault n'existent pas". Les accusations du groupe Renault contre ses anciens cadres s'effondrent obligeant Carlos Ghosn, PDG de Renault, et Patrick Pélata, directeur général délégué, à présenter leurs excuses, à titre personnel et au nom du groupe Renault, aux trois cadres mis en cause à tort dans ce dossier.

Le 11 avril 2011 : Carlos Ghosn sauve sa place, mais Patrick Pélata démissione de son poste mais ne quitte pas le groupe Renault.

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