Essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 EAT6

Nicolas SCHIAVON

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Essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180

Essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 EAT6 elle a bien fait d'abandonner sa batterie

Essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 EAT6
Essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 EAT6

Plus légère, plus agile moins oéreuse. En renonçant à l'hybride et sa lourde batterie, la Peugeot 508 RXH ne perd pas au change. D'autant que cette fausse aventurière à l'éssai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 EAT6 devient même plus sobre sur route et autoroute.
Pour les acheteurs de breaks baroudeurs, la transmission intégrale n'est plus forcément un impératif. De quoi inciter la 508 RXH à proposer une seconde motorisation, moins onéreuse que l'hybride diesel quatre roues motrices qui était, jusqu'ici, imposée. Richement doté, ce BlueHDi 180 démarre, en effet, à 43 000 €, au lieu de 47 550 € pour l'HYbrid4, qui demeure au catalogue. Cependant, pour le client, l'économie réelle n'excède pas 1250€, puisque le nouveau venu doit se dispenser du bonus de 3 300 € qui profite à son aîné. En revanche, l'abandon du moteur électrique sur le train arrière et de sa batterie revêt d'autres avantages. Selon les mesures, le poids est en diminution de 170 kg, ce qui se ressent réellement au volant. Fini le côté pataud que l'on pouvait reprocher à la RXH hybride. On retrouve une 508 classique, avec un comportement remarquable d'efficacité et un confort d'excellent niveau sur route. C'est seulement à basse vitesse que l'on peut déplorer une certaine fermeté, accentuée par les grosses roues de 18 pouces livrées de série. En dépit d'une puissance en baisse de 20 ch, les performances sont aussi nettement supérieures à celles de l'HYbrid4. Cette fois, l'écart de poids n'est pas seul en cause.

La 508 RXH BlueHDi profite aussi d'une boîte automatique à convertisseur, à la fois plus douce, plus rapide et plus réactive que la transmission robotisée de sa jumelle. Exit les "effets de salut" qui subsistaient encore lors de certains changements de rapports.

L'Essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 finit de nous faire oublier l'Hybride

Les raisons de continuer à préférer l'hybride se révèlent donc minces. D'autant que la suppression de l'encombrante batterie logée sous le plancher permet de retrouver la hauteur et le volume généreux d'un coffre de 508 SW. En revanche, le diesel BlueHDi se fait entendre à l'accélération, et il n'y a évidemment plus de mode électrique pour évoluer en silence pendant quelques instants. Quant à l'analyse des consommations, elle donne lieu à un bilan plus contrasté.Si l'HYbrid4 demeure bien plus sobre en utilisation urbaine, il se montre plus gourmand sur route, et carrément assoiffé sur autoroute: il y réclame 1,4L/100 km de plus en moyenne. Sauf si vous roulez essentiellement en ville, or ce grand break qui braque mal s'avère peu à l'aise, le "simple" BlueHDi prend aisément l'ascendant.

Après l'essai Peugeot 508 RXH BlueHDI 180 EAT6, de Simple traction, cette 508 RXH BlueHDi n'a de baroudeuse que l'apparence. Mais elle domine l'HYbrid4 dans la plupart des domaines: agilité, performances, voire sobriété.

Nous avions aussi effectué un essai des Peugeot 3008 Hybrid4 sur la Neige.

 

 

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