Ford Mondéo le beau retour

Nicolas SCHIAVON

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Ford Mondéo le beau retour

Ford Mondeo Vignale 2015
Ford Mondeo Vignale 2015

Dévoilée en janvier 2012, la Mondeo prend enfin son essor sur le continent européen. De longs mois d'attente pour mieux se frot­ter aux références du stand premium.
En ce petit matin gris, la Mondeo 2015 c'est d'abord ce regard lumineux mâtiné de Led. Deux raies de lumière blanche pour mieux encadrer le sourire inoxydable que traduit la calandre majestueuse rappellant incontesta­blement l'ancienne filiale Aston Martin... Le trait se prolonge sans faiblir jusqu'à l'extrême arrière. Un long trait, la Mondeo s'inscrivant parmi les plus beaux gabarits du segment.
chacun d'apprécier les différences entre les trois versions de carrosserie. Le break a quelque chose en plus mais, tout bien pesé, la berline 5-portes présente un bel équilibre avec une capacité d'emport intéressante (458 contre 488 dm3). C'est le deuxième atout de la Mondeo. Un volume dans lequel on se sent à l'aise pour faire le tour du monde. Sièges cossus pour le plaisir du corps, lignes épu­rées du tableau et de la planche de bord pour les yeux, on peut aligner comme à la parade les nombreux équipements. Vous avez faim ? Dites-le à haute voix, la Mondeo vous propo­sera un restaurant. À la halte, c'est encore la Mondeo qui s'y colle, avec son système auto­matique de parking. En bataille y compris !

Ford Mondéo le beau retour Le monde sinon rien

Depuis 1992, Ford tente de donner à la Mon­déo une ambition mondiale. De l'autre côté de l'Atlantique, celle qui a été dévoilée en janvier 2012 au salon de Detroit, se nomme... Fusion. Mais c'est presque la même qui sort de l'usine de Valence, son nouveau berceau après l'abandon de l'usine belge de Genk. D'où ce décalage entre l'Amérique et le Vieux continent. À l'heure du premier rendez-vous, on se dit que ça valait la peine d'attendre. Cette cinquième génération de Mondeo peut ainsi lorgner vers le premium, même si, sous ses atours de reine, ne s'animent aucun V6. Ford, au contraire, ose un trois cylindres de 125 ! Une hybride (187 ch, 4 portes) est éga­lement promise pour l'an prochain.
Montée sur une nouvelle plate-forme tech­nique, la même que pour Lincoln, la marque américaine de prestige, dotée d'un train ar­rière inédit, la Mondeo démontre rapidement qu'elle est taillée pour les longues balades sans histoire. Silencieuse, la grande routiere de Ford fait ainsi bonne compagnie avec plus récent des moteurs Ecoboost, le petit 1.5 litre de 160 ch. Il manque juste un peu d'endurance et de couple face au TDCI de 180 ch .
La différence se jouera aussi sur 3 000 € (finition Titanium) à l'avantage de l'essence. Dans les deux cas, la boîte à six rapports joue du velours et l'on cherche en vain le grain sable qui pourrait enrayer la machine. Si la direction, hésitante autour du point zéro prête le flanc à la critique. L'ouverture des innombrables pages de l'ordinateur, sur le volant, demande une certaine accoutumance, frein électrique de parking aussi, mais Ford fait un bel effort pour rationaliser. Ainsi par et flanquée d'un catalogue de prix abordable la Mondeo a les moyens de ses ambitions.

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