Apple ou Google connecteront votre voiture

Nicolas SCHIAVON

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La voiture connectée est déjà là

Téléphoner ou conduire, il faudrait logiquement choisir. Pourtant, plus personne - ou presque - ne peut vivre sans son smartphone, et l'on estime que 104 millions de véhicules seront « connectés » en 2025 (soit 88% des voitures neuves). Face à ces perspectives, les construc­teurs n'ont d'autre choix que de les intégrer dans l'habitacle. Et les offres pleuvent. Prêt à tout pour accentuer sa suprématie sur le mar­ché du téléphone haut de gamme, Apple annonce un partenariat avec Volvo, Mercedes et Ferrari. Dès cette année, les clients pourront connecter leur nouvel iPhone 5 dans leur voiture. Toutes les fonctionnalités de l'appareil apparaîtront alors sur l'écran du tableau de bord et la plupart des commandes se feront vocalement. La marque à la pomme n'est cependant pas révolutionnaire. Google a déjà annoncé le lancement d'un système équivalent qui concerne un public plus large, puisqu'il fonctionne sous le système d'exploitation Android qui équipe 80% des smartphones dans le monde.
Même s'il réduit la concentration au volant, le smartphone fait désormais partie du paysage automobile. Inéluctablement...
Samsung est, lui, en négociation avec BMW et Volkswagen pour leur fournir une application de connectivité baptisée Drive Link. Conscients qu'ils doivent s'adapter à ces nouvelles technologies s'ils ne veulent pas finir comme de simples assembleurs de pièces déta­chées, les constructeurs se sont, eux aussi, lancés dans la bataille. Qu'ils s'appellent On Star chez General Motors ou Opel, SYNC chez Ford ou BMW, R-Link chez Renault, Mirror Link chez Toyota..., tous leurs systèmes visent à faciliter le quotidien des automobilistes en leur pro­posant, en plus des usages classiques des smart-phones, des fonctionnalités élargies comme l'ouverture des portes depuis le téléphone ou l'appel d'urgence automatique en cas d'acci­dent. Tout cela n'est cependant qu'une première étape vers la voiture communicante. À l'horizon de 2025, ces systèmes embarqués établiront un dialogue instantané entre voitures et envi­ronnement. Reliées les unes aux autres via une connexion très haut débit, elles sauront gérer, automatiquement, le calcul d'une nouvelle route dans les embouteillages, ou le déclen­chement automatique des freins en cas de carambolage. En attendant de prendre, bientôt, complètement la main sur le conducteur.

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